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Derrière le micro : La vie d’une Voix Off Anglaise

  • Photo du rédacteur: Sara Woodcock
    Sara Woodcock
  • 15 avr.
  • 1 min de lecture

La plupart de mes journées de travail se déroulent dans un espace pas plus grand qu’une armoire. Cela peut sembler un peu étrange, mais ma cabine Studiobricks, c’est là que la magie opère. On y entre, et le monde devient silencieux… une petite bulle rien qu’à moi où chaque souffle, chaque pause, chaque inflexion compte.


Mon fidèle Neumann TLM 103 m’attend toujours avec patience. Il ne se contente pas de capter ma voix, il saisit les moindres détails… le sourire dans mon timbre, l’élan d’énergie à la fin d’une phrase, même le silence entre deux mots. Pour une voix off anglaise, cette précision fait toute la différence. Avec mon interface SSL 2 et à mes écouteurs Beyerdynamic, c’est un équipement qui ressemble à un vieil ami: fiable, précis et toujours prêt.


Une séance d’enregistrement réussie commence souvent bien avant que la lumière rouge ne s’allume. Je vérifie que le script est annoté, que le rythme est clair dans ma tête, et j’échauffe ma voix avec quelques virelangues (et beaucoup de thé). Une fois installée, il ne reste plus que moi et les mots… à les façonner pour qu’ils sonnent naturels, fluides, et exactement comme le client l’imaginait.


Des publicités aux films institutionnels, chaque projet a sa propre identité, mais le rythme de la cabine reste toujours le même: concentration, connexion, et la satisfaction discrète de mener chaque mission à bien.


Alors pendant que le monde extérieur continue de bourdonner, ici, il n’y a que moi, le micro, et l’histoire qui attend d’être racontée…



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